
Bizarrement, je me suis mise à écrire des poèmes.
Parce que oui, il fallait commencer la première page de mon premier carnet, tout neuf, tout shiny et magnifique. Depuis je griffonne inlassablement, presque toujours dans la langue de Shakespeare, en gris sur pages beiges.
En général, je parle d'attente. De ma petite âme, recroquevillée dans mon enveloppe pâle et grande, mais quand même trop rose à mon goût. Mon esprit qui a tant de choses à dire, mais qui attends sa moitié pour tout déballer. En admettant que cette moitié vienne un jour, bien-sûr. Quand je n'écris pas, quelque chose d'amusant se produit. J'ai trop de mots dans la tête, trop de choses à dire, de phrases en suspend. Du coup quand je parle, je m'embrouille, bafouille, rougit et ris nerveusement. Il y a des périodes ou j'évite même d'ouvrir la bouche. Je me contente de sourire ou de communiquer par soulèvement de sourcils. Ce qui doit être prodigieusement agaçant.
Prenons ce blog comme une thérapie. Des pages et des pages de narcissisme barbant, certes, mais dans le but de mieux me connaître. Pardonnez moi pour cela! Qui sait, peut-être même que j'améliorerais mon style d'écriture...
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