
Demain à la même heure, je serais en route vers l'inconnu.
Ou bien, pas vraiment. La quartier de Hohenschönhausen me tend déja les bras. Ainsi que Heidi, ma logeuse qui je l'espère, saura épargner ma tête rêveuse et ma mélancolie persistante.
J'espère que la boule dans ma gorge finira par partir. Que je finirai par trouver ce que je suis venue chercher : un moment paisible. Je remplie ma valise de choses inutiles, mais qui me rassurent : De l'aspégic, des carnets, mon Odyssée. J'aimerai aller voir un endroit gris, ou bien marron, comme les cités industrielles de mes cauchemars. Au lieu de traîner sous la pluie et dans la boue, je veux passer mes journées à écrire.
Je m'assois sur ma valise et je regarde le parquet. Inspiration, expiration. Sanglot.
On verra bien.
Ai-je déjà dit que j'aimais vos billets... C'est évident.
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