jeudi 18 février 2010



Le ciel est un grand bazar. Au loin, des nuages qui ont la couleur du poivre et des mûres, et juste devant moi, la route de sable est éclairée par un soleil doré d'hiver. Je cours comme une folle à toute allure, seulement parce que la chanson que j'écoute évoque une joie qu'on ne peut pas contenir. Le genre de mélodie qui vous donne envie de rire, comme ça, pour le plaisir du son. Mes vieux collants se trouent d'avantage à cause des branches. Mes chaussures sont pleines de boue et trempées. Je cours dans les flaques pour la sensation rafraîchissante de l'eau sur mes tibias. Je rentre sans m'arrêter de courir et de ma fenêtre j'observe le grand plafond céleste qui a encore une fois changé de teinte. Gris. Bleu. Marine. Noir. Indigo, peut-être. Je me laisse tomber sur ma couette lilas et me rends compte que je sens la forêt.
Le vent se met à hurler dehors, je ferme les yeux et respire mes paumes. Si ma future moitié pouvais sentir comme ça, je serais au paradis.

3 commentaires:

  1. Ah ! je te lis, et je me souviens de moi, il y a longtemps (enfin, c'est relatif, longtemps...)

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  2. hébé, t'as quel age ?

    (encore anne avant, décidément

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  3. J'ai 18 ans...
    Le crane ancestral, c'est très cool comme pseudo!

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