
Jeudi rouge sang. Le tranchant du fer contre mes dents. Un aphte dans la bouche qui saigne. J'écoute un de mes professeurs, et j'aime la façon qu'il a de parler. Ses consonnes sont marquées, pleines. Le monde frémit de lettres, noires sur blanc. Vous et moi, nous sommes liés. Tous. Par nos mines ou nos stylos. Nos plumes sombres. Nos carnets ouverts près de nos endroits préférés.
Avec un peu de chance, Vendredi aura le goût pâteux de l'édredon. Je tremble. Cet endroit ne peut m'apporter ni la paix ni l'épanouissement. Il faut que je sorte d'ici. Je vais me réfugier dans un couloir ou d'ordinaire il n'y a personne. Pour cela, je laisse échapper mes larmes. Je pleurais pour la connerie des gens, leur absence de maturité ou de la plus petite forme de respect, quand une enseignante est passée. Et comme ça, juste comme ça, elle m'a dit que Tout s'évaporait avec le temps. "La vie elle t'aime!"
Aujour'hui j'écris avec mes tripes. Avec mes frissons et mes os.
Si votre Jeudi est semblable au mien : tranchant, cruel et rouge hémoglobine, je vous souhaite de passer une excellente soirée, et une bonne nuit dans les bras de Morphée.
Mon jeudi fut pâteux et ramolli, trop de sommeil en retard...merci de ta courtoise visite, j'ai répondu à ton gentil commentaire.
RépondreSupprimerCette enseignante qui passait, gentille personne au demeurant, a à la fois raison et tort, je trouve.
Ca arrive, oui, les jours rouge sang. Ca arrive à tout le monde. Je te souhaite que le week end soit ensoleillé et dynamique.
RépondreSupprimerL'oiseau