Je suis allée écrire ton nom dans l'eau.
J'ai éclaboussé mes mains de gouttes glacées. J'ai pris une pierre ambrée comme plume et j'ai tracé les lettres dans le sol vaseux où court l'eau clapotante. Le vent a soudain fait claquer mes mèches et les pages de mon livre. Mon premier Murakami, d'ailleurs.
Les arbres grincent. Les lattes du parquet dans le couloir aussi. Tes dents aussi, quand j'aurais mieux fais de rester silencieuse. Aucun sens n'est mien, en ce jour.
Au moment où j'écris ces lignes, quelqu'un a dû passer devant cet hommage éphémère, qui doit ressembler à une déclaration d'amour adolescente et futile. Quelqu'un a dû sourire,et passer son chemin.
Il en va ainsi, aujourd'hui.
Avez vous déjà visité l'Angleterre?
Non, je n'y suis jamais allée ; certains jours, je me dis que ça me plairait, certains autres, non.
RépondreSupprimerça ressemble assez à un lundi, ta journée d'aujourd'hui, non ?
Curieusement, je pense que mon cerveau est moins attentif au texte initial quand il se concentre sur la question que tu poses à la fin.
RépondreSupprimerJe m'en suis rendu compte en lisant attentivement ton dernier message. Je le trouve très beau. Alors j'en ai relu d'autres plus anciens et certains sont très beaux.
Une suggestion qui n'engage que moi : et si tu mettais ta question du jour au milieu du texte plutôt qu'à la fin ?
Mais je me mêle...
...de ce qui te regarde.
England ? No, never. Someday, perhaps.
C'est une belle idée d'écrire dans l'eau. Ainsi, les mots fileront avec le courant et s'en iront faire le tour du monde. Tout compte fait, ça n'a rien de futile, selon la façon dont on l'envisage.
RépondreSupprimerOui, j'ai été outre-manche, pour le boulot.
L'oiseau