
Si vous pouviez remonter dans le temps...Ou (et quand)iriez-vous donc?
Il me manque un chemisier. Mon chemisier préféré, bleu avec des minuscules fleurs blanches qui se promènent sur les manches. Avec des petits boutons nacrés. Je suis assise à même le sol de ma chambre et je zieute mon armoire d'un air soupçonneux. J'ai cherché dans les chambres qui ne sont même plus habitées, j'ai dépassé les limites du rangement logique. Où peut bien être ce fichu bout de tissu?
Je ris. "Le mystère du chemisier perdu!" J'offre une vie d'adoration à celui qui le retrouvera.
Je finis par enfiler le premier t-shirt qui s'offre à moi. Par ici, petit. Et je sors en chantant voir à quoi ressemble le monde aujourd'hui.
L'air a le goût de miel, l'arôme d'herbe coupée. La boutique de produits italiens est lumineuse, comme son vendeur. Les gens de ma génération brillent en fluo. les perles de mon collier font un claquement rassurant.
Le ciel tient des promesses de voyages,et je lui fais confiance.
Cette photo est extraordinaire ! Bravo.
RépondreSupprimerLe premier t-shirt est souvent le bon, c'est ma manière de procéder aussi. Normal, ceux que j'aime étant porté le plus souvent - donc lavés le plus souvent - , ils sont toujours sur le dessus de la pile :)
Je ne crois pas que j'aimerais revenir en arrière - ou peut être seulement jusqu'en juillet de l'an dernier, il y a une chose que je ferai différemment.
L'oiseau
Arf! Honnêtement, cette super photo ne m'appartiens pas...Les autres, si, mais celle ci revient à une artiste nommée Pinkparis.
RépondreSupprimerMes excuses...
Oh, tu as l'air nostalgique,l'oiseau... :)
C'est sa spécialité, au Piaf, tous les oiseaux sont nostalgiques, un peu....:)
RépondreSupprimerAh, quelle plaie, quand on ne trouve plus LE vêtement-fétiche qu'on voudrait porter exactement CE jour-là ! J'ai souvent expérimenté...
Voyons, où, et quand ? Ooooooh.....dans la maison des soeurs Brontë, tiens, et puis, chez Georges Sand, oui, dans mon Berry, mon Berry d'avant quand la brande tenait sa place au lieu des céréales, sur des kilomètres et des kilomètres, quand aucune route n'était tracée et qu'à la nuit tombée le berger devenait le m'neux d'loups, seul au mileu de nulle part.....et revêtue en homme, tous mes cheveux au vent j'aurais galopé à loisir sur un cheval de vent....:)
Facile... Je remonterais le temps jusqu'au moment où ce fichu chemisier a quitté son logis pour s'envoler vers un ailleurs, et je le donnerai à celui qui dort devant ta porte pour qu'il te le remette.
RépondreSupprimerC'est juste une licence poétique. :))
Je remonterais jusqu'aux mèches blondes de C. (mon trésor.).
RépondreSupprimer