lundi 17 mai 2010




Je bois des mots. Voila mon petit-déjeuner , que je déguste à la table de la cuisine, devant l'immensité encore bleue. Plus l'année avance, plus je prends conscience d'endroits que je n'avais jamais regardé avant, là haut dans la sky-line. La ligne de collines, la cime des arbres et leurs formes étranges. A présent je distingue le bout des montagnes blanches. Ce n'est pas la Montagne du Destin, mais cela y ressemble. Bref, me dis-je en me préparant un café. Le lever du jour est laiteux, aussi doux que le chocolat chaud que j'ai bu un matin à la frontière italienne. J'ai envie d'écrire un poème, du moins quelque chose de léger et doux, qui s'évaporera dans notre sommeil.

Away, away I'll go
To dissolve the roughness of this world
in the clear water
of the Ishikari river
Don't worry much, love of mine
I'll be home soon.


Avez vous des tics de langage?

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