mercredi 8 septembre 2010




Douceur et picotements.
Le sommeil est d'or, le réveil d'épingles et d'aiguilles. Je sens le géranium et les vieux livres.
J'ai pensé à toi. Mais tu n'en avais pas envie.
Alors que le bus roulait sans merci, j'ai voulu remonter le temps et t'embrasser au milieu de la poussière, il y a quelques semaines de là. Tu me transforme en petite chose triste et fragile. Et je lutte. Mes dents plantées dans la chair, mes yeux écarquillés sur le monde, je lutte. Tu ne veux pas de moi.


Probablement pas.

4 commentaires:

  1. ;-(
    petite larme qui picote le coin de l'oeil

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  2. grande cookie avec du lait tu aimes et c'est formidable la tristesse un filet de profondeur qui draine les rivières et c'est le sentiment le plus beau qui soit à l'être car de moins en moins de gens ose aimer car çà fait bobo aux coockies
    et parfois il y a du sang qui coure partout et tu l'exprimes si bien
    aimes aimons et crions le
    tu l'écris si bien
    celui qui ne prend pas sa place ouvre le vol à autre bel oiseau ouvre bien tes yeux
    peut-être est-il là pour un nouveau bonjour plus courageux

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  3. ça, ce sont des choses qui arrivent ; à part s'en consoler, il n'y a pas grand chose à faire. Si, au moins une : faire de sa douleur quelque chose de beau.
    Essai transformé, ma belle. Tu as réussi dans ce texte.

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