
Je vous dis des choses que je tais.
La pluie a cessé. La tension s'envole des épaules de nos chers écrivains. Au milieu de l'heure des chiens et des loups, ils s'affairent. Il ne reste plus beaucoup de temps. Certains se préparent une tasse de premier amour, le café. D'autres se perdent dans le vague, dans la fumée des cigares, dans les souvenirs glauques. Nous sommes des milliers, réunis dans la sensibilité. Le week-end est là. Il est temps de commencer nos rituels. Ils s'équipent de leurs stylos favoris, déménagent dans une pièce adéquate. Ils s'accordent une minute de réflexion, un moment à fermer les yeux. Puis les mots s'envolent par la fenêtre ouverte, s'accrochent aux feuilles détrempées, flottent au dessus des murs de briques éclairés par un rayon de soleil. Ils s'en vont créer des histoires dans un autre univers.
L'écrivain voit ce qu'il veut dire. Et il adore ça.
Votre stylo préféré, c'est quoi? -Un stylo noir -qui ne bave surtout pas-ou bien un crayon gris -bien taillé-.
C'est très très beau, ici!
RépondreSupprimerVraiment, demoiselle Biscuit, félicitations.
Je préfère un bon stylo noir.
un feutre fin, noir. et un stylo-plume, cadeau d'une amie chère, que je ne prête JAMAIS, parce qu'un stylo-plume n'a qu'un maître, et qu'une autre main, exerçant une autre pression, déformerait la pointe.
RépondreSupprimer