mardi 9 novembre 2010



Alors que je rêve de rencontres dans un train, je me sens comme Jane Bennet. J'analyse la vie secrète des rêveries.
On étudie les pronoms possessifs, quel joli choix. Je me met à penser aux possibilités, aux horizons à couper le souffle qui s'offrent devant moi, chose que je n'ai pratiquement jamais fait. D'habitude, ce sont mes personnages qui ont ce genre de panoramas.
Et puis au lieu de penser à la grammaire, au lieu de penser à la civilisation, au lieu d'écouter la fille bleue qui répète à voix basse "Leeds, Bradford, Cambridge. Leeds, Braford,Cambridge."...Je m'en vais chuchoter contre son oreille, des mots doux,des mots brûlants. Pas comme un fantôme, non. Je ne suis pas là pour l'effrayer. Viens, je te raccompagne chez toi. Je pose ma main sur sa joue.
Je me demande s'il frissonne comme moi, à cause du froid ou à cause d'autre chose.


L'héroïne embrasse ses lettres avant de les envoyer.


Ah, j'ai besoin d'un nouveau carnet.

Avez vous eu froid aujourd'hui?

1 commentaire:

  1. Bien sûr que j'ai eu froid ! comme tous les hivers, ça commence....mes hivers sont sans confort.
    M'en fous ; remettrai un pull de plus.

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