dimanche 21 novembre 2010




Un matin Londonien, un jardin de mon enfance,une nuit d'été avec la fenêtre ouverte, parce qu'il fait trop chaud. Des draps blancs et des demi-rêves.
Un pan de velours rouge et de laine verte, une tasse de réconfort, une éternité de désir. Le plus beau des ogres. Il a le goût du thé noir-noir.
Il compresse ma poitrine, dessine des motifs abstraits sur ma nuque. Une de mes citations préférées flotte dans ma chambre alors que j'essaye de décrire le dévoreur.

« This was a strange, alternate universe she had stumbled into, suspended in white, pressed down by black. »

Un voyage en train, quelques larmes versées près de la mer. Un carnet bleu nuit. Des baisers au café. Un mystère, un cold case ,un homme qui se relit à voix basse, une fascination.

Une touche de menthe,une planète, un été idéal, je continue cette liste qui n'aura jamais de fin, et je m'endors en murmurant:
Des bras tendres, une gare au crépuscule, un sourire malicieux...

3 commentaires:

  1. ....et un joli post, tout en effleurement et délicatesse !

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  2. Bien sur que tu peux m'appeler ainsi.

    Tes mots sont beaux, très beaux.

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  3. Très joli... et qui remue chez moi des souvenirs qui aiment à rester muets.

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