mercredi 16 mars 2011

L'impatience a le goût du thé vert et de la glace vanille-noix de pécan.

Le temps est désespérément gris et brumeux. Une brume sèche et craquante, comme du bois mort.
Mon coeur est rouge, rouge, de la couleur du soleil au dessus du mont Fuji. Et mon coeur se serre. Est-ce que mes larmes sont salées, comme l'eau au bord d'une plage d'Okinawa? Je vois des anges aux cheveux fins briller de générosité envers leur île. Et je vois des fantômes bleus au bout de mon lit, par mes nuits d'insomnie. Je suis secouée d'une pensée. Les couleurs sont brouillées. Le rouge d'un drapeau brandit en signe d'espoir, le bleu profond d'un mer gravée des centaines de fois, l'orangé acide du feu sur des villes aux noms mélodieux.
Le rouge, dans mon esprit de biscuit brûlé par l'affection, c'est aussi la couleur de la confusion. Et que dire? Qu'écrire? Les minutes ont beau s'écouler lourdement sur une immense horloge, je ne peux penser qu'une seule chose:
災厄 Saiyan -Désastre-

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