La ville est témoin de mes séances de paresse et de mes notes de piano. Nous avons ouvert toutes les fenêtres. Le ciel est bleu comme un bonbon de paradis. Je pense à l'antiquité, aux murmures des monuments ocres. J'aimerais que la ville prenne le temps, se détende, qu'elle ouvre ses fenêtres en grand et qu'elle écoute du Gonzales avec moi. Si je ferme les yeux de moitié, je peux peindre des pins maritimes sur les toits, ajouter des rêves au paysage, des touches de fantaisie, créer ma propre cité avec vue sur l'imaginaire. Je rajouterais donc un bout de cette rue qui croulait sous la neige, à Berlin. Chaque matin je la traversait au ralenti avec la fille dorée. Puis je décorerais la sortie de la ville de longs champs et d'une route de sable,ornée de quelques catacombes. Je m'étais perdue avec la fille Argentée près d'un tableau comme celui là. S'en souvient-elle?
Encore une fois, je me met à penser aux auteurs dont nous parlait Sensei, les grands noms inspirés par la cité. Panégyrique de la ville.
Si aviez le pouvoir d'ajouter quelque chose dans votre paysage, qu'ajouteriez-vous?
Un forum, un labyrinthe,un lac?
la mer ! j'ajouterai la mer, au bout d'un petit chemin creux courant dans la pinède.....
RépondreSupprimerUn arbre, sans nul doutes!
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