lundi 1 août 2011

Les couleurs neutres du salon soulagent ma migraine. A côté de moi il y a un bouquin d'Anaïs, à qui je trouve des airs d'arnaqueuse, et un crayon à papier, ainsi qu'un marque page qui n'en est pas un, mais plutôt une minuscule enveloppe blanche qui contient un bouton. Ma peau sent la colère métallique. Si je n'écris pas sur la blancheur polaire de mes cauchemars, mes yeux se plissent et je deviens une femme-serpent, une enfant-folle. Il y a en moi quelques éclats de Houx, la fleur du ressentiment. La vengeance sous sa forme végétale. Qui était le dieu de la colère, déjà? Bref. J'ai en moi une chambre d'Alchimie, ou j'expérimente des remèdes et des sortilèges. Boire du jus de Sureau pour calmer la violence. Penser en Latin pour s'éclaircir les idées. Se faire un café le plus doux, le plus moelleux possible pour conjurer une mauvaise humeur.


Quel billet décousu...

5 commentaires:

  1. anaïs nin n'était-elle pas une arnaqueuse au talent certain ?

    et cette fameuse odeur de "colère métallique" il m'arrive parfois de la sentir, incidemment...

    quant au dieu de la colère, je ne m'en souviens plus... mais la colère de dieu, c'est aguirre, assurément!

    au plaisir !

    PS: les billets décousus sont rarement les pires...

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  2. bonjour ! pour toi, un petit lien qui j'espère te plaira :
    http://www.zulma.fr/jeu.html
    Amicalement.
    Archibalt.

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  3. Anaïs NIN un de mes premiers livres érotiques.

    C.C/ boucherif

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  4. un jour peu serein ? bah, qu'importe ; il y aura demain...

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