
Dehors, c'est Halloweene. J'entend le Roi parler dans la cage d'escalier, je regarde la nuit qui tombe et l'éclairage des vieux lampadaire. Quelques heures plus tôt il y avait les étranges néons de la salle de danse qui grésillaient, eux aussi. J'ai dans la bouche un goût de sang, comme si j'avais mangé trop de bonbons acidulés, aux couleurs sorties de rêves. Je prépare un plat d'automne, en même temps que les voisins d'un dessous. Des pommes de terre mijotées, des oignons, et haricots plats. J'aime ce temps bleu et brumeux, ce temps de l'amour à toute heure. Je suis aussi sereine que le nuage de lait dans mon thé. Concentrée sur la chaleur vers-luisante d'une allumette, plongée jusqu'aux os dans un bruit blanc. C'est alors que je réalise quelque chose.
Le Soleil. Les taches du parquet. Les éclats de pluie derrière mes paupières. Les chevilles écorchées. Tous me disent "Sois courageuse".
Mais tu l'es, courageuse ! j'en suis plus que persuadée ! une courageuse rêveuse, qui ne sort de ses songes que pour exploser de vie !
RépondreSupprimeret, pardonne-moi, mais mettons une chose au clair une bonne fois pour toute :
- une tâche, avec l'accent, c'est un travail à faire.
- une tache, sans accent, est une salissure, ou une éclaboussure.
Aussi, à moins que tu ne sois douée d'un parquet multi-fonctions,ne lui mets plus d'accent, veux-tu ? quand on écrit aussi bien, ça nuit à l'esthétique d'ensemble. :)
bises ensorcelées ! miam, ton plat d'automne !
Oula, merci beaucoup Anne! En plus un S en trop se baladait!
RépondreSupprimerMerci beaucoup!