Les paillettes filent au bout de mon pinceau à fard. Elles ressemblent à des flocons. L'année dernière il a neigé, le jour ou nous sommes allées au cinéma avec Bleue. Un film d'horreur inconnu, un cinéma tout en haut de la ville, une salle de velours rouge. Nous étions les seules spectatrices et nous mourrions de froid et de peur. Puis nous avons re-descendu toute la rue en riant fort et en se moquant. Nous, peur?
Le miroir décoré me renvoie une image de mon oeil droit. Il n'y a pas encore assez de paillettes.
Je me souviens de Berlin, des rues vides et de mes yeux maquillés qui cherchaient, encore et encore, l'Objet de la Convoitise. De cette chanson que j'ai écouté des millions de fois, en m'endormant à demi sur les canapés de l'espace étudiant.
Les paillettes, c'est pour une fête ? belle idée !
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