La ville se vide avec l'arrivée des beaux jours.
Les soirées s'étirent vers le rose, comme des danseuses. Si vous voulez des nouvelles d'ici, tout est devenu calme. J'ose même dire un peu trop. Une fois le dîner avalé, j'ouvre lentement la fenêtre par-dessus les toits gris. J'observe le port de commerce sans le voir vraiment. Je pense...Non, je suis sûre qu'en fermant les yeux, je peux d'ici entendre l'orchestre de l'Opéra.
Tombé de rideau sur l'air iodé et le chant des goélands!
J'irais rencontrer les bataillons.
ça sent le calme des villes désertées, déjà....ailleurs, les villégiatures effervescent enfin, je pense....
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