lundi 26 août 2013

Le soleil se levait lentement, un jour de vacances. Le tissu de ma chemise de nuit avait glissé de mon épaule pendant la nuit. Je faisais face à la fenêtre et la campagne calme. Mes rêves me revenaient par flashs, comme des accès d'extase dans l'esprit d'un fou.
Doucement, aussi doucement que les rayons de chaleur réchauffait la pelouse pleine de rosée, je m'adonnais à un jeu dangereux. Mon coeur devenait gros dans ma poitrine.
De longs filaments s'échappaient de moi comme des mains, graciles mais pleines de confiance. Elles agissaient en secret, tâtonnaient dans la nature estivale, à la recherche d'une personne que je n'avais pas besoin de nommer. Il était rassurant d'aimer sans le dire. Vers qui se portait mon affection restait entre moi...et moi. Peut-importe que celle-ci fut interdite. Un carré d'aube m'enveloppait et j'étais éperdument seule, déterminée à brûler en silence.

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