vendredi 6 septembre 2013

Comme l'aube se lève radieuse, aussi diluée et laiteuse que ma tasse de thé.
J'écris des lettres à mes vieux amours et en cet instant précis, je ressens les battements de cœurs de ceux qui se réveillent comme moi, amoureux transis de quelque chose, de quelqu'un, de tout à la fois. Je me sens toute petite et fragile face à la capacité humaine d'aimer.
L'automne approche. Elle sera bien installée une fois que j'aurais fini d'écrire ces correspondances. Alors je pourrais entendre les pas des danseurs classiques de l'autre côté la rue, au conservatoire.

2 commentaires:

  1. J'aime les images que tu utilises dans tes textes, dans celui-ci en particulier.
    Je vais bien, merci pour le commentaire.
    Tiens, je crois que tu es la première personne à qui je parle qui écoute Caribou.

    RépondreSupprimer
  2. Pourquoi, comment sont-ils les amateurs de Caribou d'habitude?:)

    RépondreSupprimer