
Des bruits d'eau. Des gouttes, de l'eau qui roule, coule et tombe vers une destination inconnue, des clapotements sortis de nulle part que j'entends dans ma chambre. Ploc, ploc, juste au niveau de mon oreille, puis plus loin. Mon coeur se met à battre plus fort -stupidement- alors que je me souviens d'un dicton, entendu dans un vieux film d'épouvante pâle et glauque. Jeux de mer, spectre en vue. J'ai mal à la tête et il fait trop sombre pour écrire. Je mords dans un biscuit spongieux pour me distraire, mais la peur est bien installée au fond de mon estomac et le froid se cale contre mes os. Je tire la couverture qui sent le chien mouillé vers mes bras, dans le but de les réchauffer. Alors que mon corps s'engourdit et refuse de bouger, mon esprit s'émerveille de ma couardise. Les arbres au dehors ressemblent à des squelettes bruns. Je ferme les yeux et j'attends. Il n'y a rien d'autre à faire. Je laisse le glauque s'emparer de moi,m'attraper par les pieds et me faire glisser vers les cauchemars. Toute résistance, maintenant, est inutile.
Oh ! La peur, la nuit, c'est affreux. Tu crées des atmosphères contagieuses. DU genre... qu'on aimerait attraper.
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