L'expression 'reprendre du poil de la bête' m'a toujours fait penser à un animal, à mi chemin entre un renard et un loup, arborant une fourrure rousse,brillante et forte. Imposant et prêt à montrer combien il déborde d'énergie, un sourire contagieux aux lèvres, ou plutôt aux babines. Cette après-midi, je suis cet animal étrange, je suis sorti de mon terrier et j'ai secoué mon corps qui menaçait de se transformer en pierre ou en poussière. Mes pieds on retrouvés le parquet acajou, ami des séances de danse incontrôlables. Et j'ai dansé sans m'arrêter, toute ma playlist des jours de feu comme celui ci défilant dans mes oreilles. L'eau s'est échappée de mon corps par ma nuque et m'a chatouillé la colonne vertébrale. Mes bras, mes cuisses et mes grands pieds de danseuse se sont découverts, après des jours passés dans la pudeur et le froid. Je m'allonge à même le bois au sol et je me sens...Sensuelle, faute d'un meilleur mot. Erotique conviens peut-être mieux.
Je ris en pensant aux choses que je serais capable de faire si il était là.