samedi 27 février 2010



Mes mains ont une odeur et je tente désespérément de retrouver laquelle. Quelque chose qui me rappelle Paris, Tsuugaku Vector et le bâtiment tout en vitres bleues que m'a toujours fascinée. C'est une journée blanche aujourd'hui et, ma main collée à ma figure, je réfléchis. Les jours blancs sont comme des pages blanches : on peut y inscrire absolument tout ce qu'on veux dessus.
Et je me dit que j'aimerais vous connaitre, tous. Hier je n'ai cessé d'apprendre des choses tragiques, et j'ai envie de distribuer des mots qui font aller mieux aux gens qui comptent. J'ai conscience que je sonne un peu humaniste kitsch pour le coup, mais bon.

Vos mains ont-elles une odeur particulière? Vérifiez donc et dites le moi! (s'il vous plaît)

A quoi ressemble la maison de votre enfance? La mienne est un grand cube blanc cassé et gris, l'intérieur tout fait de bois. Il y a un grand jardin en pente et même un immense arbre qui sert de cabane et de paradis pour les araignées.

De quelle couleur est votre journée?

Et quel auteur, ou quel compositeur vous accompagne en ce moment?
(Vivaldi est mon ami)

4 commentaires:

  1. Mes mains sentent le tabac et le cheval chaud. Ma maison est une vieille ferme régionale en pierre vieille de deux siècles au moins, assez cassée et fatiguée, solide et sûre mais pas très grande.Le jardin est dans un enclos, je compte sur mes hectares de prés quelques beaux arbres où j'ai le projet, aussi, de faire une cabane un de ces étés, pour venir lire dans le chant des oiseaux. Aujourd'hui j'ai une journée bleue et grise, mais pas gris-tristoune, non, gris changeant à cause du vent. Je lis Malika Mokkedem, "mes hommes", et la musique, à cause de la temp^$ete qui approche, est celle de "pirate des caraïbes", ce week-end. J'aime aussi Vivaldi. Et l'humanisme n'est jamais Kitsh. Il a besoin de perdurer.
    Bonne soirée !

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  2. Mes mains sentent les oignons que je viens d'éplucher malgré un insistant lavage au savon de canelle, l'odeur reste là profonde et le poulet dore au four pendant que je viens vous lire. Ma maison est un immense capharnaüm, grande maison de ville à plusieurs étages tous avec une histoire et un gentil désordre, pas de jardin mais une sorte de cour à moitié couverte bourrée de plantes en pots, un balcon aussi fraichement construit pour prendre la lumière trop rare à mon goût. Aujourd'hui ma journée est nonchalante, pluvieuse et grise dehors, chaude et intérieure dedans, je lis Louis Hamelin, "L'homme isolé" et je déambule de blog en blog, j'aime beaucoup Vivaldi comme vous et mon amie anne mais j'écoute du Brahms un concerto pour piano à l'instant où je vous parle.Kitch et humanisme ne me paraissent pas aller de pairs, je trouve cela plutôt noble d'avoir l'envie de faire du bien autour de soi et de distribuer espoirs et tendresse.
    Je n'ai pas envie de parler de la maison de mon enfance ,plutôt des souvenirs sombres et difficiles à part cette toute petite chose, ce petit bout d'humanité sans doute l'endroit un peu à part au bout du jardin où j'allais souvent révasser qui ressemblait à une sorte de poulailler...
    Oups! le poulet dans le four m'envoie des signaux olfactifs, il faut que je vous quitte.
    A bientôt!
    Blue

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  3. Merci à vous deux! Je ne sais pas trop pourquoi mais ça me fait beaucoup de bien de lire vos petits bouts de vies. J'aime énormément les musiques dont vous parlez et je suis curieuse, par rapport aux livres.
    Merci, merci beaucoup ! ^^

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  4. Mon jour blanc fut un jeudi aux mains fleuries à cause du savon. Bonne question, vraiment. Intéressant comme exercice...

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