
Au fur et à mesure que la semaine se consume, j'oublie mes sens et mes gestes, et au final, je ne retrouve que des bribes de souvenirs à moitié brûlés, noircis par le feu dans un coin de ma mémoire.
Des triangles de lumière dans la salle de latin, et des carreaux sur nos vêtements. La conversation va et vient, se fait studieuse puis excentrique. On sent le sucré, le chocolat chaud et la crème brûlée.
Aujourd'hui est une autre affaire. Une affaire froide et humide, un bout de moisissure qui s'étend là, sur le sol, et qu'on a aucune envie de ramasser. Mais quand mes pas décidés me mènent jusqu'au portail blanc et qu'on me murmure All my Loving à l'oreille, mon coeur gonfle dans ma poitrine et mes lèvres se courbent en un sourire amoureux.
J'ai envie d'écrire, de vous raconter mes rêves, mes histoires, mes cauchemars.
Qu'est ce qui fait frémir vos papilles -dans un bon sens-?
Le chocolat, bien évidemment, le chocolat, cette merveille onctueuse et goûteuse ! puis le crème anglaise à la vanille, le magret de canard rôti, les cailles en cocotte, l'ananas des Antilles, plus petit mais tellement plus parfumé, le poisson sauce citron, quand il est blanc et non-gras....oh là là ! s'il fallait dresser l'inventaire on y passerait la nuit !
RépondreSupprimerMais...une glace italienne vanille-fraise, une VRAIE (pas un "cornetto"), ça vaut son pesant d'or, ça, crois moi !
Le citron.
RépondreSupprimerEt la crème brûlée encore chaude dessus (nan, tu ne m'as pas influencé).
Mes papilles frémissent et l'intérieur de mes joues essaient de fuir derrière mes oreilles mais n'y parviennent pas, bien sûr.