samedi 6 mars 2010


La journée à été studieuse. Bleu profond, de la couleur de mes blocs étalés partout sur mon lit. Ce soir je suis d'humeur Jazz et je fais disparaitre mon angoisse avec des mots et un shampoing à la mûre. Les gens parlent des choses qui remuent en ce moment. Ils débitent des flots d'encre noire et je manque de me noyer. Pourtant j'ai envie de d'ouvrir mes bras, de rassurer, de caresser.
Mais j'attends patiemment que mes cheveux sèchent et que l'aube revienne, que je puisse lui sourire d'un air serein. Mes lèvres se dessèchent, et c'est affreusement en accord avec mon envie de baisers tendres et salvateurs.
Près de la maison d'une de mes amies, il y a une espèce de terrain vague que je vois souvent en rêve. Je ferme les yeux et m'imagine dans ce champs creux, en train de chuchoter à ton oreille ce que je vois dans les nuages. Probablement une douce couverture grise, comme une paupière qui nous endort doucement. Au milieu d'herbes dorées. La nuit est affreuse, sans sommeil et remplie de points d'interrogations. Glauque, du genre qui donne des sueurs froides et des migraines.
Mon refuge est un terrain vague, aussi vague que moi.

Racontez-moi votre dernier rêve -ou cauchemar- ? Etrange ou stupide, perturbant, peut-importe. Je veux juste partager.

5 commentaires:

  1. Le dernier est déjà oublié, mais il est dans mes nuits des rêves récurrents, qui me laissent assez fatiguée au matin. Il est une ville, une ville bâtie à flanc de montagne qui dégouline jusqu'à la mer, où j'erre des nuits entière, seule. Elle est emplie de ruines de vieux bâtiments antiques, arènes, temples, pentue, bourrée d'escaliers, de ruelles et de venelles. Tantôt; j'y suis à la recherche de je ne sais qupoi, ou qui, tantôt, j'y fuis un danger incertain. Elle est vide de ses humains, j'y suis seule - je n'y croise jamais que des chats, toujours des chats, leurs yeux d'or comme des guides et ma seule protection, chats toujours amicaux et toujours mystérieux, muets, souples et silencieux.
    Souvent, depuis l'enfance, je visite cette ville dans mes nuits, je sais tout d'elle - pourtant, jamais je n'ai pu la peindre ou la dessiner.

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  2. C'est fascinant!
    Je pourrais me lancer dans une analyse Freudienne, mais le fait est que j'ai horreur de Freud. Cependant je trouve ça incroyable et très interessant.
    Merci beaucoup de partager! :)

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  3. Etrangement, ma vie onirique est plus éveillée qu'endormie. Je suppose que, comme tout le monde, je rêve quand je dors mais je suis incapable, au réveil, de me souvenir de la moindre bribe de mes excursions inconscientes.

    L'oiseau

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  4. Freud est dépassé depuis belle lurette, et il n'est pas non plus ma tasse de thé. MOI, ce que j'aimerai savoir, c'est ce qui te fascine dans ce rêve là......:))

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  5. J'aime l'image d'une ville ou les seuls habitants sont des chats, et j'aime aussi me faire une idée de ce à quoi elle ressemble. Et puis, rien que l'idée d'un endroit qui revient souvent en rêve, ça me fascine. :)

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