Soudain, tout frémit, tout bruisse et vibre.
Les gorges des oiseaux, les voitures, les cloches, le sol réchauffé sur lequel je piétine. Je marche seule, mais pas dans les rues occupées de Shibuya, comme dans la chanson que j'écoute. Les couleurs vives des feux de signalisation , les rides de joie sur les traits d'une inconnue, la danse des nouvelles feuilles dans les arbres, juste au dessus de ma tête rêveuse. Je suis heureuse de voir autant de vie. J'entends la voix du soleil et je sens ses rayons caresser mon sourire. Sa voix est un soupir mystérieux que nous, humains, adorons. Une note éphémère de bonheur. J'ai l'impression que si je me met à chanter, là, maintenant, en levant mes mains le plus haut possible, les gens me comprendrons.
Je me tiens là, sur ma place au soleil, un coiffure enfantine et des bras froids, les cordes vocales un peu rauques.
J'ai envie de mordre à pleine dent dans un citron.
Oui, ça fait souvent cet effet-là, une belle journée de printemps...:)
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