samedi 1 mai 2010




Hier, je t'ai vu rougir.
Et aujourd'hui, un crescendo de guitare andalouse et la chaleur me monte aux joues à l'évocation de ce souvenir. J'ai vu les mèches adorées êtres collées par la lourdeur du temps, par les rayons de soleils qui perçaient à travers les épais nuages. J'ai baissé la tête et réfléchi en regardant ma main tremblante. J'ai écris des mots en gris sur le papier, si fins qu'à présent j'ai du mal à me relire. Je ne sais pas quoi faire de toi.
J'aimerais te peindre en vert, couleur science-fiction, explorer avec toi les dernières solutions pour sauver l'univers, dans une maison en plein désert, éclairée par la lumière crue des néons.
T'encrer en bleu foncé et comprendre quelque chose dans le milieu de la nuit, alors que la rue étroite est endormie et que les chats de gouttières sont les rois de l'instant.
T'esquisser en rouge, enquêter sur ton âme et tes souvenirs. Je serais la détective pourpre, je chercherais tes désirs secrets, tes convoitises. Un jour de pluie, je me présenterais à ta porte, trempée, et je saurais qui tu es.
Mais à présent, il n'y a que Verdi ; Marisha Pessl et un tas indescriptible de pétales de fleurs séchés sur mon parquet, pour me tenir compagnie. Peut importe. Je suis heureuse ainsi.

3 commentaires:

  1. une journée kaléidoscope, où tournoient les éclats de lumière et les énergies convergentes.....

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  2. Ta photo comme tes mots sont magnifiques. Un humain multicolore, oh oui...

    L'soiseau

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  3. Verdi pour reverdir...
    Tu as osé !
    :-))

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