jeudi 6 mai 2010




La pièce bourdonnait. Ma voisine de devant a hoqueté, puis cogné sa tête sur son bureau, d'énervement. J'ai regardé les motifs peint sur mes ongles et entendu les oiseaux du matin chanter au dehors, nichés dans le clocher. J'ai pensé au prénom Charlie et je me suis dit que j'appellerais ainsi le fantôme de papier que j'offrirais à Sensei.
Plus tard, au milieu d'un flou, j'ai croisé la silhouette gracieuse de Blackbird. Il m'a regardé, peut-être, je ne sais pas, je fronçais les sourcils en pensant aux infortunes de la journée. Mais il est passé, vêtu d'encre et de plumes noires, et j'ai souris à ses chaussures mouvantes dans l'escalier, puis à sa main sur la rambarde, puis au mur ou il a disparu. Je l'adore, au sens le moins prudent du terme. Un éclat vif dans un monde lent, si lent. J'ai rempli mes oreilles de chansons grises, mes sinus d'inspiration. Puis j'ai écris des Drabbles à la menthe.


Comme je suis épuisée, je vous souhaite de passer une excellente nuit. Merci pour vos réponses!

Comment vont vos amours? (Pardon encore pour l'indiscrétion...)

3 commentaires:

  1. Tu as écris des "Drabbles à la menthe" ? Il faudra que tu m'expliques ce dont il s'agit, ça a l'air sympa.
    Tu devrais te méfier, les Blackbirds portent malheur, j'en sais quelque chose car avant de virer au bleu, j'en étais un.
    Mes amours... vont comme elles peuvent, à vrai dire. Des restes de Blackbird à même ma peau.

    L'oiseau

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  2. Comme dirait une de mes tantes : "On fait une partie de drabble ?"
    Je perds tout le temps à ce jeu...
    Mes amours semblent se satisfaire du mien, et ça me rend heureux.

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  3. Ma foi, je te remercie, mes amours se portent à merveille...et je croise les doigts pour que les hauts restent hauts, et les bas, peu profonds. :)
    Bonne journée !

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