dimanche 20 juin 2010



Mes mains sentent le salé et la chaleur. La lumière est trop forte, le soleil trop luisant alors que mon coeur s'engourdit et bat d'impatience en attendant le soir. Comme ce garçon dont je lis les textes osés, je veux le goût du citron dans ma bouche. Ma peau est délaissée. Je voudrais appartenir à quelqu'un, quelqu'un de sombre qu'on rencontre dans les romans dangereux qu'on prétend ne pas lire.
Je n'ai que faire du soleil, je brûle déjà de l'intérieur.
Avant que la poussière ne me recouvre entièrement, trouve moi, et prend moi. J'ai besoin d'être possédée, de jouer l'héroine en chemise de nuit qui court à travers le cimetière,celle dont l'appétit, même au crépuscule, n'est jamais rassasié.
Je n'ai que faire du sommeil et de ses songes qui ont l'allure du feu sur le feu.


Pardon pour ce texte bizarre.
Une envie particulière, là, maintenant, tout de suite?

3 commentaires:

  1. Ne t'excuse pas, ce texte est magnifique.

    ps: merci pour tes compliments, ça me touche.

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  2. Il y a des questions qu'il ne faut pas poser à la fin des textes chauds :-)
    Ceci dit, mon envie immédiate se résume à un calisson d'Aix.
    Et au fait, s'il n'est pas fini, toutes mes énergies télépathiques pour ton bac !

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  3. Oui, une glace à la vanille (à 22 h 47 ?) en écoutant du Bach - et aussi qu'il fasse CHAUD, bon sang, on grelotte ici !
    Hihi ! Shaton, coquin ! :)

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