dimanche 19 décembre 2010



Quand je suis sortie, la gare était parfaitement silencieuse. L'air froid m'a frappé le bout du nez. Des oiseaux chantaient quelque part au dessus de ma tête, et plus loin, j'entendais le bruit rassurant de chaussures à talons sur le sol lumineux. Je me suis dit que les gens avaient sans doute déjà oublié la brume d'hier soir, magie épaisse qui enveloppaient nos cous. Un voile devant nos yeux, nos esprits, notre volonté de rester sage et vêtus.
Un train s'éloigne derrière moi et passe par les campagnes éclairées parfois par le soleil de fin d'après midi. Le bonheur se trouve, entre autres, dans les paquets de bonbons et les mains chaudes princières, les lettres échangées à la nuit tombée, les soupirs tourbillonnants et l'odeur de l'océan, mais en plus sucrée.

Quelle odeur ont vos mains, là maintenant?

1 commentaire:

  1. Bah....le mégot froid, je le crains. :(
    Voyons ? tiens, non, même pas....elles ne sentent que ma peau chaude vivante. En fait. Etonnant.

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