
Je sors de l'immeuble dans le jour à peine levé. La rue sent les fleurs brûlées et les embruns, l'automne frais. Le joaillier est déjà installé à son pupitre. Par la fenêtre je le vois parer ses bustes de muses de bois avec de l'or et du cuivre. Plus loin, entre deux stores de lin, j'aperçois le boulanger qui dispose à la hâte gâteaux et pains ronds. Un garçon indien prenait la rue de l'église, pensif. Nous avions allumé la radio, l'Ogre et moi, pour que le jazz nous délie l'esprit. Mon chignon me donne déjà mal à la tête. Mes cuisses aussi ont bien travaillées au cours de danse,pour être ensuite caressées par l'Ogre. Je veux lui dire qu'il est le plus érotique, et qu'il me transforme en chatte nocturne, ronronnante et pleine d'idées à expérimenter sous une couette de velours.
Alors n'y manque pas, dis-le lui ! :)
RépondreSupprimerVoui!!
RépondreSupprimerNous serions tellement amies.
RépondreSupprimerJe te jure, ça aurait été si beau.
Je parle de toi à mon Vampire parfois. Je dis Mona. Il ne retient jamais. Je lui parle de tellement de personnes d'internet... Puis je dis "mais si, la fille qui m'a écrit!". Là il voit desuite.
Je ne reçoit jamais ou presque.
Je me souviens que ta lettre m'avait remplie de joie.
On commence par le bois,le cuivre puis le lin et enfin le velours ... un texte qui devient doux avec les lignes. C'est une chaleur que j'aime lire.
RépondreSupprimer