mercredi 5 juin 2013

Une fois mon corps enduit d'odeur de palmarosa, j'ouvre la fenêtre et attrape une bouteille d'eau fraîche. Étrange de voir le beau temps, de ressentir la chaleur après ces mois de ciels blasés. Je m'y étais habituée.

Mais le naturel d'été revient au galop, et pour moi il s'agira de s'activer jusqu'à ressentir des courbatures et de chanter de toutes mes forces quelque chose en coréen. Sans oublier bien-sûr, de transcrire mes frasques nocturnes et inconscientes dans mon carnet à rêves. Je m'attelle aux classiques qu'il me manque encore. Aujourd'hui et demain, L'attrape-cœur de Salinger.

Chaque année à cette époque, l'envie me prend d'explorer. De partir à l'aventure. Pas loin, non. Pas besoin. Tous ces lieux devant lesquels nous passons tous les jours, à trois, quatre pas de la maison. Que renferment-ils en leur sein? Que cachent-ils derrière ces grandes portes grinçantes et ces murs de pierre? Dans mon énième carnet depuis janvier, j'énumère fièrement la liste de mes trésors perdus. Une maison abandonnée, toute en lierre et en peinture bleu ciel. Un vieux moulin. Une faïencerie. Une chapelle. Une prairie.
Dites moi:
Que devrais-je explorer ensuite?


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